Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres. Photo: riafan.ru |
Share to FacebookShare to TwitterShare to LinkedInShare to WhatsAppShare to MessengerShare to EmailShare to TelegramShare to More21
La Mission des Nations unies pour l’appui à la Justice en Haïti (MINUJUSTH) vient de divulguer une liste de sept choses estimées jusque-là inconnues sur le rôle de l’ONU pour faire respecter l’Etat de droit, ce 29 mai 2018, une date qui marque les 70 ans du premier lancement des opérations onusiennes dans sa mission de « maintien de la paix » dans le monde.
En date du 29 mai 1948, un petit nombre d’observateurs militaires a été déployé au Moyen-Orient afin de faire en sorte que les accords d’armistice entre Israël et ses voisins arabes soient respectés.
En ce 70e anniversaire, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), António Guterres, s’est ainsi exprimé dans un message publié pour la circonstance : « […] nous exprimons notre reconnaissance au plus d’un million de femmes et d’hommes qui ont servi sous la bannière des Nations Unies et sauvé ainsi d’innombrables vies ».
En notifiant d’emblée que « l’état de droit s’inscrit au cœur du mandat » de l’entité représentant le département de maintien de la paix en Haïti, dans cette présentation l’accent est tout de suite mis sur l’importance de « la réforme des institutions telles que la police, le système judiciaire, mais aussi les services pénitentiaires ».
« L’état de droit dans les prisons »
La question de la surpopulation carcérale et de la détention provisoire prolongée est ici soulevée. Puisque comme il a été mentionné, les deux thèmes suscités sont des caractéristiques d’un pays comme Haïti qui ne vit pas une situation stable politiquement et socialement depuis quelque temps. « Dans le cadre des efforts de maintien de la paix de l’ONU pour soutenir la mise en œuvre de l’état de droit, les officiers pénitentiaires et des droits de l’Homme visitent régulièrement les prisons afin d’aborder ce problème pour aider à identifier et mettre en œuvre des solutions », a-t-on écrit.
« Des Casques bleus aux Bérets bleus »
Il s’ensuit que la présence des soldats onusiens (les casques bleus), revêt une importance remarquable dans la promotion d’un état de droit de par leur appui dans l’établissement d’un climat de paix et de sécurité.
« Soutenir le développement de la police nationale »
Mettre des séances de formations au service « d’une refonte des structures policières » s’avère être important pour les Nations Unies. En ce sens, l’on mentionne que ce type d’accompagnement se fait « en veillant à contrôler et à former les futurs responsables de la police et à enseigner des compétences spécialisées ».
« Comment assurer la sécurité intérieure ? »
Par suite au point précédent, pour s’y faire l’ONU apporte sa contribution, pour ainsi dire, dans la réforme des « institutions de défense, de gestion des frontières et d’autres secteurs liés à la sécurité qui contribuent à une bonne administration de la justice, la composante essentielle d’une bonne gouvernance » au profit du pays nécessitant leur aide en ce sens.
« Des officiers de police individuels et des unités de police constituées »
Les patrouilles de longue distance est une des conditions nécessaires à l’établissement effectif de l’état de droit. En effet, l’on soutient que cela permet à la police des Nations Unies de pouvoir accéder plus facilement dans des villages éloignés de manière à « mieux accompagner l’application l’état de droit ».
« Le respect des droits humains en prison »
Pour faire respecter les droits de l’Homme, puisque fort souvent ils sont bafoués dans des pays ou les conditions carcérales laissent à désirer, les Nations Unies s’attellent à assurer « la satisfaction des besoins essentiels des détenus et le respect de leurs droits »
« Des agents pénitentiaires pour les droits des prisonniers »
Au final, l’on évoque le rôle (important) des « agents pénitentiaires pour les droits des prisonniers » qui sont là pour « assister les prisonniers en matière de santé, droit et droits de l’Homme ». Aussi, rajoute-t-on, ils conseillent et assistent le personnel pénitentiaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire