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mardi 19 juin 2018

Formation professionnelle : le SESNFP tire la sonnette d'alarme


Le syndicat des employés du Système national de formation professionnelle (SESNFP), lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi dans les locaux de l’école nationale J.B Damier, a dressé un panorama des difficultés actuelles de l’enseignement technique. Conscients des différents problèmes qui freinent la marche dudit secteur, les responsables du SESNFP encouragent les autorités étatiques à faire le nécessaire.



Conflits terriens entre les responsables de la Société des parcs industriels (SONAPI) et le Centre pilote de formation professionnelle, assurance pour les employés du système technique, crédit Pa m ainsi que la publication dans Le Moniteur de la loi portant réorganisation et modernisation de la formation technique et professionnelle sont entre autres revendications soulevées par les responsables du syndicat des employés du système national de formation professionnelle. Préoccupés, ces techniciens dénoncent la mainmise des décideurs étatiques sur le secteur.

Interagissant sur la publication de ladite loi publiée dans le spécial numéro 5 de Le Moniteur le 21 mai 2018, les responsables du SESNFP ont fait savoir que cette loi n’est pas dans l’avantage du secteur professionnel. « Cette loi est un malheur pour notre secteur », ont-ils argué, affirmant qu’ils ont écrit au président de la République pour ne pas la publier. « Ce sont des hommes parachutés qui détiennent les rênes du secteur technique dans le pays », ont-ils tempêté.

Le président du SESNFP, Jean Marie Paul Leveillé, n’a pas dissimulé ses frustrations par rapport à la décision prise par l’exécutif de mettre en place un conseil de sept membres pour diriger l’enseignement technique et professionnel. Selon lui, ledit système est actuellement à la fois négligé, incohérent, en déficit de cadres compétents et souffre des lacunes des enseignants. Soulignant l’absence de plan de carrière au sein dudit système, M. Leveillé exige que la gouvernance du secteur technique du pays doit être assurée par des professionnels et techniciens, directeurs de production et responsables des études.

Dans son plaidoyer pour une formation technique et professionnelle haïtienne qui marche au même rythme que la modernité technologique, Jean Marie Paul Leveillé dit travailler en collaboration avec l’Institut national de formation professionnelle (INFP) dans le but de faire face aux nombreuses épreuves auxquelles fait face le secteur technique. « Le SESNFP se veut un défenseur de la formation et un catalyseur du développement durable », a-t-il précisé, indiquant par ailleurs que l’avenir du secteur auquel il appartient est hypothéqué.

Ruben Sanon, secrétaire général du SESNFP, a, dans la même veine, fait savoir que les responsables de la SONAPI veulent accaparer une portion de terre où sont logés à la fois le Centre pilote de formation professionnelle et le Centre d’apprentissage de Saint-Martin. Il exhorte les dirigeants de la SONAPI à entendre raison et à se ressaisir.

Dénonçant les entraves qui, selon lui, mettent dans l’embarras des employés du secteur technique, à savoir le non-recouvrement des médicaments, la hausse du taux d’intérêt du Kredi pa m..., il plaide pour l'accès à une assurance dynamique pour les employés du secteur technique et d’une école normale institutrice relative à la formation professionnelle et technique.

Par ailleurs, les responsables du syndicat des employés du Système national de formation professionnelle pour qui le secteur technique est la pierre angulaire de tout pays qui opte pour le développement durable, encourage l’État central à fournir audit secteur l’encadrement nécessaire pour la défense de l’intérêt général de la nation haïtienne.

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